Légende de la St Sylvestre :
La légende raconte que lors de la dernière nuit de l'année,

alors la Vierge Marie était penchée sur l'océan depuis le ciel,

Saint Sylvestre est venu lui parler. Notre-Dame lui confia la raison

de sa tristesse : elle se souvenait de la belle Atlantide,

coulée par Dieu pour punir ses habitants. Tandis qu'elle parlait,

Notre-Dame laissait couler des larmes de tristesse et miséricorde.

Saint Sylvestre a remarqué que ce n'étaient pas des larmes,

mais d’authentiques perles. L'une de ces perles est tombée

à l'endroit où l'extraordinaire Atlantide avait existé et l'île de Madère

qui est connue comme la Perle de l'Atlantique est née.

Les anciens disent que pendant très longtemps, pendant la nuit

de la Saint Sylvestre, alors que sonnaient les douze coups de minuit,

une vision de lumière et de couleurs fantastiques qui laissait

un parfum étonnant surgissait dans le ciel.

Au fil des années, cette vision a disparu, mais le peuple l'a maintenue

lors des fameuses fêtes de fin d'année avec un feu d’artifice

pour célébrer la nuit de la Saint Sylvestre.

 

               Meilleux voeux à toutes et tous.

 

Plante sacrée des druides, le gui fait aujourd’hui partie

des traditions des fêtes de Noël et de fin d'année en Europe.

 Le gui, que les Grecs associaient à Hermès,

dieu messager de l'Olympe et dieu de la santé,

était aussi considéré comme une plante sacrée du temps des Gaulois.
Les Druides croyaient que cette plante était semée

sur le chêne par une main divine

et voyaient dans l'union entre leur arbre sacré

et ces rameaux toujours verts un symbole d'immortalité.

   (photo du net)

 

Le sixième jour de l'année celtique, les druides allaient couper le gui

en s'exclamant :

"O Ghel an Heu", une expression qui signifie littéralement

"Que le blé germe !".
Cette expression, symbole de renaissance du soleil après le solstice d'hiver,

a donné par déformation l’expression "Au gui l'an neuf !".

  (photo du net)

Les druides attribuaient aussi à cette plante des propriétés miraculeuses,

notamment celles de guérir certaines maladies,

d'immuniser contre les poisons,

d’assurer la fertilité des femmes et de protéger

les hommes contre la sorcellerie.

(photo du net)

Par ailleurs, lorsque des ennemis se rencontraient

sous une branche de gui dans la forêt,

ils devaient déposer les armes et observer une trêve jusqu'au lendemain.
C'est de là que viendrait la coutume de suspendre une boule de gui

et d'y échanger un baiser en signe d'amitié et de bienveillance.

 Ainsi, le baiser sous le gui porteur de bons auspices

est probablement une tradition d'origine celte.

 

       (photo du net)

Une autre explication veut que cette coutume,

très répandue chez les anglo-saxons,

soit liée à la légende de Freya, déesse de l'amour,

de la beauté et de la fécondité.
Selon la légende, un homme devait embrasser toute jeune fille qui,

sans s'en rendre compte,

se trouvait par hasard sous une branche de gui suspendue au plafond.

  (photo du net)

 

Cette tradition païenne s’est perpétuée,

même si l’église tenta de substituer au gui le Houx

dont les épines rappellent la couronne du Christ

et les boules rouges, son sang.

 Même si sa signification païenne a été oubliée,

la coutume d'échanger un baiser

sous le gui est encore vivace en Europe et au Canada.
Un baiser échangé par un couple d'amoureux est interprété

comme une promesse de mariage,

et comme un présage de bonheur et de longue vie.

 

     (photo du net)

 

En France, cette coutume est plus particulièrement

liée à la Saint Sylvestre et au jour de l'An :

la branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie

est un heureux présage pour franchir le seuil d’une nouvelle année.        

Alors si vous le voulez bien, embrassez vous sous le gui à la St Sylvestre,

en souhaitant de tout mon coeur, que cela vous portera bonheur ! ...