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Symbole de joie et d'allégresse, dans le langage des fleurs,
le crocus avait autrefois la réputation
d'apporter la peine et le malheur.
Le crocus a également porté un message de crainte de timidité,
d'inquiétude ou d'indifférence.
Le crocus est rarement présenté en bouquet, à cause de la fragilité florale,
il s'offrira en composition comme la jacinthe ou les autres fleurs à bulbes.
Les crocus
Las des villes étouffantes où nul ne peut s’entendre
Les citadins blasés partent pour se détendre
Ils partent s’oxygéner n’en pouvant plus d’attendre
Vers un Eldorado où pousse l’herbe tendre
Devenus photographes armés d’autofocus
Un œil dans le viseur ils shootent les crocus
Des peintres plus entrainés installent leur chevalet
Et commencent à saisir de la vie le reflet
Au moyen d’une palette de couleurs et de pinceaux
Ils capturent les bourgeons les tiges qui s’aèrent
La branche qui fleurit la vibration de l’air
La lumière qui danse à la surface de l’eau
Comme une nappe jetée à la surface de l’onde
Le soleil déjà haut déverse sa clarté
Pour traduire la lumière les couleurs se confondent
Les rouges se mêlent aux bleus pour créer du violet
Sur l’herbe verte encore humide de rosée
De petites touches de bleu ont été déposéesPoème de Alain Hannecart
Photos de jolis crocus qui commencent à sortir, pris lors d'une balade.
Et cette photo montage de Harfleur en Normandie avec les jolis crocus jaunes pour vous souhaiter à tous un très bon week-end !...
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Dans le Nord du Cotentin se trouve une belle
et mystérieuse vallée, la vallée du Hubilan...
Entre la Lande et la Mer sauvages...(suite du billet précédent)On pensait également que les fées gardaient un oeil attentif sur les enfants au berceau. Il arrivait, parfois, quand la mère avait omis de signer
son enfant, de voir les fées s’en emparer et le remplacer par un des leurs.
On reconnaissait que l’enfant était un « fêtet », un petit de fée, parce qu’il mangeait beaucoup et ne grandissait guère. Nul ne s’en plaignait,
pensant qu’élever chez soi un fétet portait bonheur.
Les fées n’étaient pas méchantes, mais il pouvait leur arriver de punir
les gens peu obligeant, qui par exemple leur avaient refusé des choses raisonnables qu’elles avaient demandé.
Au pied d’une falaise, il y avait un endroit appelé “la Fontaine aux Fées”.
Un jour, un méchant garçon y jeta des ordures. Lorsque les fées découvrirent leur fontaine polluée, elles condamnèrent le responsable : « Qu’il devienne bègue et ne puisse articuler un mot » dit la première, « Qu’il marche
la bouche ouverte et gobe les mouches de passage » déclara la seconde, « Qu’il ne puisse faire un pas sans tirer un coup de canon » lança la dernière.
Arriva ce qui devait arriver. Les trois souhaits se réalisèrent, si bien
que le méchant garçon ne tarda pas à retirer les ordures, arrangea
joliment la fontaine puis demanda pardon aux fées.
Celles-ci lui pardonnèrent, mais seulement ... quelque temps plus tard.
De Pascal Villeroy
Voici la fin de cette légende...
Merci de vos visites et commentaires.
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