Pourquoi et quand la journée de la femme a-t-elle été instaurée ?

Le 8 mars correspond aujourd'hui à la journée internationale

des droits de la femme. L'origine de cette journée remonterait

au début du XXème siècle, lorsque des femmes manifestaient

en Europe et aux Etats-Unis en réclamant l'égalité,

de meilleures conditions de travail ainsi que le droit de vote.

 

C'est lors d'une conférence socialiste à Copenhague en 1910

que la 1ère journée de la femme a été décidée sur proposition

de Claire Zetkin (parti socialiste allemand).

Dès 1911, de grandes manifestations

seront organisées en Allemagne, Autriche, Danemark, Suisse, France,...

qui réclament le droit de vote, l'accès à une fonction publique,

le droit à la formation, la fin de la discrimination au travail.

Le 8 mars 1913, des rassemblements de femmes ont lieu en Russie.

Le 8 mars 1914, ce sont les femmes allemandes qui manifestent

pour obtenir le droit de vote.

 

Le 8 mars 1915 à Oslo, des femmes manifestent pour obtenir

la paix et réclamer des droits.

 Ce sont les Nations Unies qui officialiseront cette journée en 1977

et François Mitterand qui le fera en France en 1982.       (Pris sur le net)

 

 

 

Et pourtant, malgré cette journée de la femme !

Simone de Beauvoir avait dit : 

 

 

Et aujourd'hui, au Etats-Unis comme en Europe ou en Russie,

il y a un recul des droits de la femme.

 

 

 

Il faut savoir qu'en Russie, à une grande majorité des députés ont adopté

le 25 janvier, un projet de loi visant à dépénaliser

les violences commises dans le cercle familial...

Et pourtant, plus de 10 000 femmes meurent chaque année

sous les coups de leur conjoint dans ce pays... 

 

Des statistiques qui parlent d'elles-même :

 

En France une femme meurt tous les trois jours

sous le coup de leur mari ou compagnon...

Pourquoi faire une journée de la femme le 8 mars chaque année ?

si tous les droits qui étaient acquis sont de nouveau remis en question ! 

Pourtant bien des femmes ( elles sont nombreuses ! ) et des hommes

ont milité pour une amélioration de la condition féminine,

l'égalité entre femmes et hommes en France

et dans le monde n'est toujours pas d'actualité !...

 

 

 

 

 

 

Autrefois, au pied des falaises de Longues-sur-mer,

il y avait trois impressionnants rochers qui évoquaient des figures humaines. On les appelait Fontenailles du nom d’un village voisin, et voici deux légendes qui  tentent d’expliquer leur curieuse silhouette.

             La première légende :

 

Au temps de la contrebande de sel, raconte un pêcheur qui venait puiser

de l’eau de mer, il fut dénoncé par la fille du douanier, qui courut arrêter

le fraudeur. « Mais celui-ci s’élança, l’entraîna sous l’eau, et tous deux

se noyèrent ». Les filles, soeurs et fiancées des deux hommes devinrent folles de chagrin et passèrent leur vie à scruter la mer. La falaise finit par s’écrouler sur elles et seuls trois rochers restèrent debout, comme pour témoigner du malheur de celles qu’ils ensevelissaient...

                        La deuxième légende :

       Trois fiancées pétrifiées de terreur :

 

Pour d’autres, l’histoire des demoiselles de Fontenailles est celle d’un amour brisé. Trois jeunes filles, qui attendaient sur le rivage le retour

de leurs fiancés, « les virent à bord d’un bateau, mais le navire se jeta

sur les récifs et les marins se noyèrent », laissant les trois fiancées

pétrifiées de terreur...

 

Mais les demoiselles de Fontenailles ont sûrement plus de choses

à nous apprendre que ces légendes bien tristes. D'une hauteur d’environ

20 mètres, ces trois immenses rochers témoignaient de l’érosion constante

du littoral. Ils constituaient vraisemblablement la partie la plus ferme

d’une haute falaise patiemment dévorée par la mer.

 

La dernière des trois demoiselles s’écroula le 26 avril 1902. Elle n’avait pu résister à une nouvelle tempête, bien que des habitants aient construit

une sorte de béquille en maçonnerie pour la soutenir. On sait qu’en 1745,

ce même rocher faisait partie de la terre ferme. Écroulée à 70 mètres

du rivage, la dernière demoiselle témoigne donc d’une érosion de la falaise d’environ 50 centimètres par an. Si les demoiselles ont toutes trois disparues, il n’est pas impossible qu’une remplaçante apparaisse un beau jour

sur le rivage. Un bloc se détacha de la falaise à la fin du XIXe siècle

mais cette « Jeune demoiselle » s’effondra à son tour en 1939. 

(Photos et légendes trouvés sur le net)

Ces trois rochers pourraient à leur tour

devenir d’imposantes « demoiselles ».

On peut les observer non loin de Commes, 

à deux kilomètres de Port en Bessin.

 

 

Je vous souhaite une très bonne journée...