Le jardin monastique de 4 hectares, utilitaire par définition a été créé par les moines Mauristes en 1680. Il a été récemment reconstitué d'après des documents d'archives.

 

 

               Exemple unique dans la vingtaine de départements environnants par ses dimensions et sa spécificité de jardin d'abbaye, le visiteur y appréciera dans le potager l'alliance des fleurs et des légumes, des plantes aromatiques et médicinales.         

 

                                                 

 

 

                                                          

 

 Dans le verger les fruitiers aux variétés anciennes et formes diverses.

                               

    

 

 

                                                          

                        

                                Statue Le Prieur de Michel Beck

 

                                                            

 Les parterres et les bosquets, nous entrainent vers le sommet du côteau.

                                      

 

                               

     Le labyrinthe végétal.

 

   Les labyrinthes sont parfois présents dans les édifices religieux, comme sur les sols des cathédrales d'Amiens ou de Chartres. Les sinuosités symbolisent les difficultés de la vie chrétienne. Parcourir le chemin à genoux était pour les croyants un  substitut de pélerinage...

   

                                                      

                                                Hôtel 4 étoiles pour les insectes !

 

 

    

 

 

 

 

          Mardi, nous avons visité, sous un ciel toujours bleu d'azur, l'abbaye de Saint-Georges de Boscherville, qui se situe à Saint Martin de Boscherville,  à douze km de Rouen en Seine- Maritime.

    Photo panoramique...faite par mon mari.

          

                                       2000 ans d'histoire.

      Vers 1055, Raoul, grand chambellan de Guillaume le Conquérant, fait venir sur cette terre une communauté de chanoines séculiers. 

     Une abbaye bénédictine est fondée en  1113  par Guillaume de Tancarville, fils de Raoul, sur un site où se succédèrent depuis le 1 er siècle avant Jésus-Christ, plusieurs édifices cultuels païens puis chrétiens.

L'abbatiale est édifié entre 1113 et 1140.

  

 

               L'église abbatiale frappe par son étonnante unité du plus pur  style roman normand.                                 

 

      L'harmonie de ses lignes et de ses proportions, sa grande luminosité.

 Le regard découvre, au fil de la visite, la salle du chapitre aux remarquables statues-colonnes.

 

                                        

 

Seules les voutes de la nef et du transept sont plus tardives ( 13 ème siècle).
 

 L'abbaye ne fut jamais très importante au plus fort de sa prospérité, elle comptait une trentaine de moines. Un lent déclin commencé avec la guerre de cent-ans est interrompu en 1659 par l'arrivée de la congrégation de Saint-Maur qui a l'appel de l'abbé Louis de Bassompierre restaure bâtiments et vie monastique.

 

 

 Quand la révolution provoque la fermeture de l'abbaye, celle-ci ne compte plus que sept moines. Elle devient église paroissiale.

Le reste est vendu à un industriel qui fait faillite en 1822.

 

   Le département acquiert la salle capitulaire. Le reste du site est utilisé comme exploitation agricole jusqu'en 1987.       

  La chapelle des chambellans du 13 ème siècle où se trouve la jolie maquette.

   Un parcours découverte permet de suivre l'évolution historique et architecturale de l'abbaye Saint-Georges, illustrée par une très belle maquette.

Ce billet a été fait, début septembre en 2013...

                                           Bonne Semaine